Sensations de faim et de satiété
C’est la hantise de bon nombre de personnes quand elles entendent parler de régime : la FAIM ! La faim qui nous tenaille l’estomac et se manifeste par des gargouillis aussi bruyants qu’inconfortables. Comment l’éviter tout en perdant du poids ? Car tout le monde le sait : pour perdre du poids, il faut apporter à l’organisme moins de calories que ce dont il a besoin, l’obligeant alors à puiser l’énergie manquante dans nos réserves de graisses.
La solution à ce problème apparemment insoluble : duper notre cerveau en faisant en sorte qu’il reçoive et transmette des signaux de satiété même lorsque les calories consommées ne couvrent pas les besoins de l’organisme en énergie. Mais comment interagir avec ce processus et l’utiliser à notre avantage ?
Au cours d’un repas, l’estomac se remplit des aliments ingérés, ce qui augmente son volume. Dans la paroi de l’estomac, se trouvent des capteurs de pression qui détectent son niveau de distension et transmettent cette information au système nerveux central par le nerf pneumogastrique, qui relie le cerveau à l’abdomen. Ainsi, lorsque l’estomac atteint un certain volume, le cerveau en est averti par la stimulation de certains noyaux cérébraux responsables de la satiété, ce qui lui indique qu’on doit arrêter de manger.
Il peut se passer une vingtaine de minutes avant que cette cascade d’évènements n’aboutisse à l’apparition d’une sensation de plénitude associée à une disparition de la sensation de faim. C’est pourquoi on recommande souvent de manger lentement en prenant le temps de mastiquer pour manger moins. L’environnement aussi est important : il est préférable de manger assis à table, sans distraction comme la télévision ou l’ordinateur, pour être à l’écoute de ses sensations. Si à la fin du repas, vous ressentez des maux au ventre, des ballonnements ou une fatigue importante, c’est que la satiété a été largement dépassée et que vous avez probablement mangé au-delà de vos besoins.