La surcharge pondérale et ses complications médicales
Le surpoids (indice de masse corporelle supérieur à 25 kg/m2) et l’obésité (indice de masse corporelle supérieur à 30 kg/m2) ont de multiples conséquences sur votre santé, qui entrainent des pathologies aussi bien aigues que chroniques et une diminution de l’espérance de vie.
Parmi les plus fréquentes : les maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, angor, athérosclérose, infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, troubles du rythme cardiaque), cérébrovasculaires (accident vasculaire cérébral), métaboliques (syndrome métabolique, diabète de type 2, dyslipidémie), hépatiques (maladie du foie gras), rénales (hyperfiltration glomérulaire, insuffisance rénale), respiratoires (asthme, syndrome d’apnée du sommeil), gynécologiques (syndrome des ovaires polykystiques) et ostéoarticulaires (arthrose, goutte), les troubles cutanés (psoriasis), l’infertilité, les cancers… et cette liste est loin d’être exhaustive ! Il est donc primordial de perdre du poids si vous êtes en situation de surcharge pondérale, pour prévenir l’apparition de telles pathologies ou bien pour éviter de graves complications si vous en êtes déjà atteint(e).
Combien de kilos faut-il idéalement perdre dans le cadre de votre Programme RNPC ?
Ce n’est pas parce qu’une pathologie est grave qu’elle est forcément irréversible. En effet, on sait aujourd’hui que la fibrillation auriculaire, un trouble du rythme cardiaque parmi les plus fréquents et les plus sérieux, le diabète de type 2, la maladie du foie gras et le syndrome d’apnée du sommeil, pour n’en citer que quelques-unes, ne sont pas une fatalité. On peut en guérir ! C’est ce qu’ont démontré de nombreuses études [1-8].
Et quelle que soit la pathologie considérée, le pourcentage de rémission augmente avec le nombre de kilos perdus, jusqu’à atteindre près de 90% pour une perte de poids supérieure à 10-15% du poids initial, soit 8 kg si vous en pesez 80 et 12 si vous en pesez 120 [1-4].