Le végétarisme, au sens large du terme, regroupe plusieurs modes d’alimentation en fonction du degré de restriction (partiel ou total) des produits animaux (carnés ou lactés). Parmi ceux-ci, on distingue par ordre de restriction :
Désireux de tout simplement réduire leur consommation de viande, les flexitariens limitent voire excluent viandes et volailles au quotidien tout en conservant une consommation occasionnelle (au restaurant, en cas d’invitation chez des amis…).
Le végétarisme est un mode de consommation alimentaire qui se définit par l’exclusion de tout aliment d’origine animale : viandes rouges et blanches, abats, volailles, poissons et fruits de mer.
Il existe plusieurs variantes dans le végétarisme :
Le végétalisme, également appelé “végétarisme strict”, est un mode d’alimentation qui ne comporte que des aliments d’origine végétale, ce qui exclue toutes les viandes, tous les produits de la mer (poissons et fruits de mer), les œufs, le lait et les produits laitiers, et même le miel. Les végétaliens ne consomment donc que des fruits, des légumes, des légumineuses, des tubercules et des produits céréaliers.
Le véganisme ne se réduit pas à un simple régime végétalien ; c’est un mode de vie qui exclut tout produit issu de l’exploitation animale. Cela signifie qu’un vegan n’achète pas de chaussures ou de canapé en cuir, ne porte pas de laine ni de fourrure, n’utilise pas de cosmétiques testés sur des animaux, et ne va pas non plus au zoo ou au cirque.
De nombreuses raisons, sanitaires, éthiques, religieuses ou culturelles peuvent motiver un individu à devenir flexitarien, végétarien, végétalien ou vegan.
D’après l’étude réalisée en 2020 par l’IFOP pour le compte de FranceAgrimer [1], sur 15 000 personnes interrogées dans la population française, seules 2,2 % déclarent appartenir à un des trois régimes sans viande (végétarien, végétalien ou vegan), 24 % se considèrent flexitariens, les 74 % restants se positionnant en tant qu’omnivores.
Il est avéré que les personnes suivant un régime végétarien ont un indice de masse corporelle (IMC) plus bas que la moyenne. Cette constatation est surtout due au fait qu’adopter un régime alimentaire contraignant tel que le végétarisme pousse à prendre davantage conscience du contenu de son assiette, de veiller à mieux équilibrer ses apports alimentaires et donc à consommer moins d’aliments issus de l’industrie agro-alimentaire, souvent riches en sucres et graisses saturées.
Absolument ! À condition que vous consommiez des œufs si vous excluez aussi, en plus de la viande, le poisson et les autres produits de la mer de votre alimentation. Le tofu, issu du soja, est également autorisé car relativement riche en protéines (8 à 15 % pour 100 grammes) contenant tous les acides aminés essentiels. Il ne faut cependant pas en abuser et se limiter à une portion de 100 à 150 grammes 2 à 3 fois par semaine à cause de sa richesse en phytœstrogènes. Vous pouvez également remplacer le fruit par un produit laitier, pour un apport supplémentaire de protéines.
Les produits RNPC, enrichis en protéines, vitamines et minéraux, et appauvris en glucides et lipides, seront un réel atout pour compléter vos apports en protéines et vous assurer de maintenir votre masse musculaire malgré la perte de poids.
Attention aux alternatives à la viande, de plus en plus présentes dans les rayons des supermarchés, tels que les steaks, saucisses et autres boulettes de soja. Si ces produits présentent des teneurs intéressantes en protéines, ils sont bien souvent plus caloriques que la même quantité de viande maigre ou de poisson et contiennent une proportion non négligeable de glucides (sucres) et lipides (graisses). Tous ces produits ne sont donc pas autorisés au cours du Programme RNPC.
En phase de stabilisation, quand les produits RNPC seront progressivement retirés de votre alimentation, vous pourrez réintroduire des protéines d’origine végétale (contenues dans les légumineuses, les noix, les graines, les produits céréaliers) en prenant bien soin d’en varier les sources pour combler vos besoins en acides aminés essentiels.
Quant aux régimes végétalien et vegan, plus restrictifs, ils ne sont pas compatibles avec le suivi du Programme RNPC.
Si vous suivez les conseils de votre diététicienne et respectez scrupuleusement ses recommandations alimentaires, aussi bien sur le plan quantitatif que qualitatif, le Programme RNPC devrait combler tous vos besoins en protéines de bonne qualité, vitamines (en particulier la vitamine B12) et minéraux.
Si les apports en protéines ne sont donc généralement pas un problème pendant la phase d’amaigrissement, il faut faire attention à consommer suffisamment d’oméga-3 en remplaçant les huiles riches en oméga-6 (tournesol, soja, germe de blé, maïs, pépins de raisin) par des huiles riches en oméga-3 (colza, lin, chanvre). Une supplémentation par des compléments nutritionnels tels que les Oméga-3 RNPC est également recommandée.
Enfin, avec une consommation fréquente de légumes verts, le Programme RNPC ne comporte pas de risque de carence en fer.