La NASH pour « Non-Alcoholic SteatoHepatisis » ou « maladie du foie gras » est une pathologie de plus en plus fréquente. Elle est liée à l’augmentation de certains facteurs de risques métaboliques tels que l’obésité, le diabète et l’insulinorésistance.
La NASH présente un profil évolutif qui va d’une simple surcharge hépatique en graisse dans le foie à la progression vers une fibrose modérée à sévère (cirrhose) et un cancer du foie.
La question du dépistage de la NASH est aujourd’hui essentielle : « Si l’on prend la prévalence du surpoids et de l’obésité, 45% de la population en France est en surpoids ou obèse et donc susceptible d’avoir une stéatopathie métabolique », explique le Pr Gabriel Perlemuter pour le Quotidien du Médecin. Heureusement, seule une minorité risque de développer sur cette stéatose une inflammation, donc une NASH. Globalement, la NASH peut toucher 5 à 10% de la population.
La NASH est une maladie silencieuse, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de symptôme. « Parfois les patients se plaignent d’une pesanteur au niveau du foie. On peut repérer les patients susceptibles d’avoir une atteinte hépatique liée au surpoids quand on est pharmacien en cas de surpoids, de diabète, d’hypertension, de traitement hypolipémiant. Dans ce cas, le pharmacien doit conseiller la réalisation d’un bilan du foie ».
Pour prévenir et traiter la NASH, il est important de limiter les apports en sucres (féculents, pâtes, riz, pommes de terre) et d’arrêter la junk food.
En l’absence de cirrhose ou de cancer du foie, adopter une bonne hygiène de vie qui passe aussi par une bonne hygiène alimentaire peut clairement faire disparaître la NASH. « Le problème, c’est qu’on n’y arrive quasi jamais. On le voit bien pour le diabète de type 2 (DT2) où perdre 5 à 10% du poids permet de guérir du DT2 ; mais on n’y arrive pas sur le long terme ».
« Dire à un patient qui vient à la consultation : « perdez du poids », sans l’accompagner ne sert à rien. La perte de 5% du poids et son maintien sur la durée permet de diminuer l’inflammation hépatique et d’arrêter l’évolutivité.[/vc_column_text][vc_column_text]
L’objectif du Programme RNPC® est de ramener chaque personne durablement à son équilibre alimentaire. Il a pour but d’aider et d’accompagner, dans les meilleures conditions possibles, toutes les personnes pour lesquelles le surpoids met en danger leur santé. Découvrez la méthode en 3 phases.
Une étude rétrospective publiée dans le journal scientifique international Obesity Medicine révèle les résultats suivants :
Sur une cohorte de 12 179 patients ayant commencé le programme RNPC®, 89 % ont achevé la phase d’amaigrissement en perdant en moyenne 11 % de leur poids initial [1], soit une observance et une efficacité inégalées parmi les méthodes non-chirurgicales de perte de poids.
Le programme RNPC® obtient une efficacité inégalée parmi les méthodes non-chirurgicales de perte de poids
Dans une seconde étude, également publiée dans Obesity Medicine et réalisée sur l’ensemble des patients des centres RNPC® à haut risque de stéatose hépatique, 78 % ne présentaient plus de risque 3 à 4 mois seulement après l’initiation de la phase d’amaigrissement du programme et une perte moyenne de 11 % de leur poids corporel initial [2].
[1] Thorning TK, Fabre O, Legrand R, et al. Weight loss and weight loss maintenance efficacy of a novel weight loss program: The retrospective RNPC® cohort. Obesity Medicine. 2018;10:16-23
[2] Christensen L, Thorning TK, Fabre O, et al. Metabolic improvements during weight loss: The RNPC® cohort. Obesity Medicine. 2019;14:100085
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